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[Littérature, surréalisme, dadaïsme] LE SURREALISME ET LE DADAÏSME, 1928-1955 Lot de 13 publications et libelles : - André BRETON : Misère de la poésie, « L’Affaire Aragon » devant l’opinion publique, Editions surréalistes, 1932, 31 pages ; Paillasse ! (Fin de « l’Affaire Aragon »), Editions surréalistes, mars 1932, 12 pages – [René CREVEL], La mobilisation contre la guerre n’est pas la paix, juin 1933 ; Position politique du surréalisme, Editions du Sagittaire, 1935, br. in-12, 174 pages. Envoi autographe signé ; - Paul ELUARD, Certificat, mars 1932 ; - Maxime ALEXANDRE et Pierre UNIK, L’Affaire Aragon, 1932; Autour d’un poème, avril 1932 ; - « Le groupe surréaliste », catalogue de livres en vente à la Librairie José Corti, s.d. [1930], dépliant in-8 à 3 volets, ill. de Magritte, Max Ernst et probablement G. Hugnet, édition originale ; - Tristan TZARA, Le surréalisme et l’après-guerre, Nagel, 1947, br. in-12, 86 pages. Envoi autographe signé ; - Revue « La révolution surréaliste », n° 11 du 15 mars 1928 ; - Jean REMAUDIERE, Longueurs d’ondes, frontispice de Martin Louis Graux, Editions Reverbère, Paris, 1938, pochette in-8, 16 ff. Ex. n°9/300. Envoi autographe signé et daté : « A monsieur René Maublanc en m’excusant d’avoir écrit certains de ces vers durant ses cours » ; - Marc PATIN, L’amour n’est pas pour nous, suivi de Femme magique, Les Editions de la main à la plume, Paris, 1942, non paginé. Envoi autographe signé : « A monsieur René Maublanc, qui m’a enseigné la réalité ». Il s'est illustré dans le groupe Réverbère d'obédience dada avant de rejoindre ; en 1942, le groupe clandestin surréaliste La Main à Plume dont il fut l'incarnation poétique Son oeuvre prend sa source dans le quotidien, entre les déchirements du rêve et de la réalité. Pour lui, la poésie doit tout dire pour être utile. Il fraternise avec Éluard qui le considère comme son égal, se fâche et se réconcilie avec André Breton quand la seconde guerre mondiale éclate et que des pans entiers du rêve s'écroulent. Déporté au STO en juillet 1943, il meurt d'épuisement le 13 mars 1944. De son vivant, il n'aura publié qu'une seule plaquette intitulée "L'Amour n'est pas pour nous" suivi de "La femme Magique" (1942), totalement introuvable de nos jours.] - Jean DEGOTTEX, L'Épée Dans Les Nuages, Paris, À l'étoile scellée, feuillet in-8 comprenant les préfaces d'André Breton et de Charles Estienne pour l'exposition L'Épée Dans Les Nuages réunissant les oeuvres récentes de l'artiste Jean Degottex, qui se déroula à la galerie de L'Étoile scellée du 8 au 28 février 1955.

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